France : procès de deux militants le 14 octobre. La répression de l’opinion continue

Le 14 octobre prochain se tiendra à la Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Boulogne-sur-Mer le procès de deux militants lillois ayant participé au camp "No border" à Calais (23-29 juin 2009). Leur crime : avoir manifesté dans le centre-ville. Ils portaient la banderole de tête quand ils ont été plaqués au sol et menottés. Ils n’ont fait preuve d’aucune résistance physique mais ont refusé de se taire, au cri de "Liberté de circuler, liberté de manifester" / "Liberté d’expression, liberté de circulation".

Les deux militants sont pourtant sous le coup d’une inculpation pour "résistance violente à agent dépositaire de l’autorité" (rébellion). L’un des deux a fait l’objet de violences (pression des mains sur le visage, étranglement, utilisation de lunettes coincées entre les dents pour le faire taire) et en a fait mention dans sa déposition. Conséquence, l’agent de la BAC qui l’a brutalisé a déposé plainte contre lui.

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