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Revue et brèves de presse du 25 janvier 2013 : Industries

lundi 28 janvier 2013

Revue et brèves de presse du 25 Janvier 2013 : Industries

ArcelorMittal Liège : grève jusqu’à lundi, manif à Bruxelles ce vendredi

La baisse générale de la demande d’acier en Europe et le "mauvais esprit" syndical lors de la procédure Renault pour la phase à chaud sont les principaux arguments avancés par le boss liégeois Bernard Dehut pour justifier la décision de supprimer 1.300 emplois supplémentaires (déjà 795 pour la seule phase liquide) en fermant sept nouvelles lignes d’ArcelorMittal à Liège. Des arguments qui ne tiennent guère la route et sont balayés d’un revers de main par le personnel et les syndicats. "C’est une décision mûrie depuis de longs mois", avance Robert Rouzeeuw, président de la délégation FGTB-Métal. "On ne ferme pas sept lignes comme ça, en quelques jours". Ce vendredi à midi, les travailleurs iront manifester devant la résidence du Premier ministre Elio Di Rupo (PS) qui a prévu une réunion commune de son gouvernement avec les ministres wallons. "Nous irons mettre de l’ambiance, comme les métallos savent le faire", souligne Jean-Luc Rader, secrétaire régional FGTB-Métal. Pour l’heure, le personnel est en grève jusqu’à lundi, jour d’une assemblée générale programmée à 11 heures.

ArcelorMittal Liège : Gomez (FGTB Métal Liège-Luxembourg) craint la une disparition complète

Invité ce vendredi matin de l’émission spéciale consacrée par Vivacité à ce nouveau coup de massue sur l’économie liégeoise, le président des métallos FGTB Liège-Luxembourg, Francis Gomez a souligné : "Ce n’est pas d’aujourd’hui, mais depuis bien longtemps que nous insistons sur les dangers pesant sur les lignes du froid dès le moment où Mittal a décidé de s’en prendre à la phase liquide. Nous allons tout droit vers la disparition complète de la sidérurgie à Liège". Francis Gomez souhaite que le monde politique prenne ses responsabilités pour virer Mittal de Liège et que l’on puisse faire venir une entreprise performante dans le secteur de la sidérurgie. De son côté, la secrétaire générale de la FGTB, Anne Demelenne a indiqué qu’il était temps que l’État change de cap et assure le rôle de régulateur et de levier économique. Et d’ajouter : "Ce sont à nouveau 1.300 travailleurs et leur famille qui vont être victimes d’un capitalisme débridé. Mittal n’est pas un entrepreneur. C’est un financier qui agit de manière purement spéculative... Il ne faut pas attendre qu’un miracle vienne sauver l’économie belge. Les États, les gouvernements doivent reprendre la main". Même son de cloche du côté de la FGTB wallonne, où l’on veut faire prendre conscience aux politiques des impacts sociaux et économiques qui vont toucher la région face aux décisions du sidérurgiste.

ArcelorMittal Liège : Marcourt (PS) en quête d´un repreneur

Suite à l’annonce d’ArcelorMittal de fermer 7 lignes à froid sur les 12 que compte le bassin sidérurgique liégeois, le ministre wallon de l’Économie, Jean-Claude Marcourt (PS), a déclaré qu’il s’agissait "d’un jour noir pour l’économie belge". Et d’ajouter : "Nous sommes confrontés à une véritable trahison de la part d’un groupe qui se dit responsable, mais qui traite ses travailleurs et les gouvernements comme une quantité négligeable". Le ministre s’est dit surpris par l’ampleur des fermetures et a annoncé être à la recherche d’un repreneur pour les sites liégeois. Marcourt estime par ailleurs que "le manque de compétitivité des outils n’est pas le fruit du hasard, ni celui de la crise, mais le résultat d’une stratégie mise en place depuis des années, dont l’étape ultime est la fin de la sidérurgie liégeoise". Enfin, le ministre va prendre contact avec le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, afin d’analyser et d’envisager ensemble, une riposte européenne.

ArcelorMittal Liège : Alain Mathot (PS) traite Mittal de "crapule"

Les politiques sont majoritairement sortis de leurs réserves jeudi pour exprimer tout le mal qu’ils pensaient d’ArcelorMittal et de ses dirigeants. Le président du PS, Paul Magnette (PS) parle de "trahison" et se dit solidaire avec les travailleurs qui sont frappés de plein fouet par le cynisme et la lâcheté des dirigeants d’Arcelor. Il parle d’une attitude scandaleuse et irresponsable de la part du sidérurgiste. Du côté d’Écolo, Emilie Hoyos, s’est dite scandalisée par l’attitude de ces patrons-voyous. Quant au président du MR, Charles Michel, il demande la mise sur pied d’un front commun politique pour trouver la meilleure issue possible pour les travailleurs concernés. Enfin, au CDH, Marie-Dominique Simonet s’indigne face au chantage à l’emploi mené depuis plusieurs mois par ArcelorMittal sur fond d’investissements dans la phase à froid alors que le groupe n’avait qu’une seule intention, se désinvestir du froid. A la Chambre, le député-bourgmestre de Seraing, Alain Mathot (PS), a qualifié Mittal de "crapule" et d’"arnaqueur". Il plaide, aujourd’hui plus que jamais, pour une intervention publique.

ArcelorMittal Liège : Di Rupo (PS) se casse les dents sur Lakshmi Mittal

En marge du quarante-troisième Forum économique Mondial organisé à Davos, le Premier ministre Elio Di Rupo (PS) en mission "séduction" des investisseurs du monde entier, a annoncé très tôt dans l’après-midi qu’il rencontrerait Lakshmi Mittal afin de voir les intentions du sidérurgiste suite à l’annonce de nouvelles fermetures dans la région liégeoise. Lors de cette rencontre, Di Rupo a fait part de son incompréhension face à la décision du sidérurgiste de supprimer 1.300 emplois supplémentaires à Liège et a demandé à Lakshmi Mittal de conserver des liens étroits avec le gouvernement wallon. L’Indien lui a répondu qu’il ne reviendrait pas sur sa décision, mais voulait travailler à un compromis socialement acceptable. Après quoi, Di Rupo n’est pas allé au Chili comme initialement prévu et a mis le cap sur la Belgique. Une rencontre entre les gouvernements wallon et fédéral aura lieu ce vendredi. (Le Soir)

"Le PS n’a pas de vision socialiste, il n’a même plus de vision social-démocrate aujourd’hui, le PS est un parti de centre droit" , "Magnette dénonce le capitalisme sauvage de Mittal, mais Magnette contribue à ce capitalisme en voulant privatiser les services publics". Nico Cué, président des Metallos wallons FGTB, ce matin dans Matin Première.

" Di Rupo invente la « Solidarité Notionnelle » ", Freddy Mathieu, ancien secrétaire régional FGTB : http://fredditcela.blogspot.be/2013/01/di-rupo-invente-la-solidarite.html

Pierre Eyben, porte-parole VEGA : "Elio Di Rupo, le larmoyant de Davos, nous annonce déjà que “les portes sont fermées”. S’il attend que Mittal ouvre on n’est pas sorti de l’auberge. Une solution pour lui ...s’acheter un pied-de-biche !"

ArcelorMittal Liège : et maintenant que va-t-on faire ?

Et maintenant que va-t-on faire ? Le Soir et L’Écho évoquent les scénarios possibles pour le futur du bassin industriel liégeois. Il est question de dénicher un repreneur, mais encore faudra-t-il, sauf une régionalisation que l’Olivier wallon n’envisage que très évasivement, que Mittal accepte de céder les outils qu’il ferme. L’abandon de la fabrication de l’acier est également abordée, mais l’idée ne convainc pas grand monde, ni même les économistes.

ArcelorMittal Liège : ce qui meurt, ce qui survit

C’est donc à l’occasion d’un conseil d’entreprise extraordinaire ce jeudi matin que la direction d’ArcelorMittal Liège a annoncé le pire aux délégations syndicales : 1.300 emplois perdus par la fermeture définitive de sept lignes. Ces lignes sont la cokerie d’Ougrée, la division énergie à Ougrée et Seraing, le TLB de Chertal, une des filières du laminage à Tilleur, les galva 4 et 5 de Flémalle, les lignes de finition HP 3 et 4 à Marchin et la ligne de peinture 2 de Ramet. Les 800 travailleurs restants (mais pour combien de temps ?) seraient affectés à cinq lignes : le recuit continu de Kessales à Jemeppe, l’électrozingage HP5 à Marchin, Eurogal à Ivoz-Ramet, API à Tilleur, la galva 7 à Flémalle.

ArcelorMittal : inquiétudes au Luxembourg

Les mauvaises nouvelles en provenance d’ArcelorMittal Liège inquiètent les syndicats au Luxembourg où les sites de production du sidérurgiste à Rodange et Schifflange sont menacés. Schifflange est actuellement à l’arrêt et Rodange tourne au ralenti.

Mittal se débarrasse aussi d’Armasteel/Sobesteel, à Wavre
http://www.dhnet.be/infos/economie/article/422548/mittal-se-debarrasse-aussi-d-armasteelsobesteel-a-wavre.html

SCOOP : Nouvelle du jour à Davos ,ce 25 janvier 2013 : Arcelor Mittal reçoit la médaille d’or du Développement Durable ! Les sidérurgistes liégeois sont ravis !
http://www.arcelormittal.com/corp/news-and-media/news/2013/jan/25-01-2013

Oxybel (Liège) : pas de reprise du travail ce vendredi

Face à l’annonce d’ArcelorMittal de la fermeture de plusieurs sites en région liégeoise (voir par ailleurs), les travailleurs d’Oxybel (Liège) ont finalement décidé de ne pas reprendre le chemin du travail ce vendredi. Ils se disent directement concernés par cette annonce et sont inquiets du sort qui leur sera réservé. Pour rappel, l’entreprise vient de lancer la procédure Renault en vue de sa fermeture (voir 6com d’hier). (6com.be)

Ford Genk : l’affaire sera plaidée le 28 novembre

Le 28 novembre 2013, l’action judiciaire intentée par les syndicats de Ford Genk contre la direction sera traitée par le tribunal du travail de Tongres. Les syndicats affirment que lors de la signature du Contrat d’Avenir, Ford avait promis la fabrication de trois nouveaux modèles à Genk, ce qui aurait assuré l’emploi des travailleurs jusqu’en 2020. La direction, quant à elle, affirme qu’une clause dans le contrat lui permettait de faire marche arrière le cas échéant. Les syndicats, soutenus par des spécialistes du droit, rejettent cette version des faits. Notons par ailleurs, que la direction de Ford vient d’annoncer qu’il y aurait 13 jours de chômage économique dans l’entreprise d’ici à la fin avril. (Presse)

Liège : Kitozyme augmente son capital

La spin-off en biochimie de l’Université de Liège, Kitozyme, va bénéficier d’une augmentation de capital de 9 millions d’euros, assurée par son actionnaire majoritaire à 60 %, la famille Mestdagh et la SRIW. (L’Echo)

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