Belgique : Algérie, Tunisie reportage sur deux rassemblements de solidarité

Le peuple tunisien aborde l’an nouveau armé de bonnes révolutions. Au lendemain du renversement du dictateur Ben Ali [1], se tenaient deux rassemblements à Bruxelles (lesquels ont ensuite fusionné en un seul). Dans une ambiance partagée entre joie d’une première victoire et volonté d’aller plus loin, un gros millier de manifestants scandaient ou chantaient des slogans hostiles au régime ou en l’honnneur du peuple tunisien. Si Ben Ali s’en est allé, le pouvoir demeure actuellement en place et les jours qui suivent vont être déterminants.

Des dizaines de drapeaux tunisiens et quelques emblèmes algériens coloraient le cortège, de même que ceux de la Ligue Communiste Révolutionnaire, de la Lutte, du Parti du Travail de Belgique et d’Attac.

Les calicots réclamaient la démocratie ("siège présidentiel vide : c’est le peuple qui décide"), un changement de ligne politique, des pancartes mentionnaient que "le sang tunisien est précieux" ou refusaient un état militaire. Un ensemble évocateur d’une belle révolution.

Parmi les personnalités, on se demande encore et toujours ce que des mandataires du PS venaient y faire, voire Olivier Maingain, président du FDF. Leurs communiqués, bien tardifs, n’ont jamais demandé le départ de l’ex-président tunisien [2]

Plus bas, pour retrouver l’ambiance de la mobilisation, quelques extraits sonores, dont un chant arabe expliqué par une aimable manifestante.

La Tunisie aux Tunisiens

Un chant en arabe

Et son explication peu après

Source : Le JIM, 15/01/2011