L’occasion était trop belle.
D’un côté un article de Thomas C., La lutte armée révolutionnaire en Belgique : une histoire occultée, interpelle quant à l’absence de travail historique relatif à la lutte armée et à la violence révolutionnaire. Peu à peu, une vision "officielle" est diffusée et des événements sont tronqués (la Résistance durant la deuxième guerre mondiale est transformée en une résistance nationaliste à l’envahisseur) ou délibérément ignorés (les conquêtes socialistes du Parti Ouvrier Belge sont présentées comme acquises par de purs mouvements de masses pacifiques). Les sources sont ténues et l’auteur a mentionné de son propre chef la difficulté de les retrouver, tant les ouvrages de synthèse sont avares d’informations sur la question de la violence à des fins révolutionnaires.
De l’autre côté, le cinquantenaire de la grève de 1960-1961 est l’occasion de reportages, de colloques académiques ou politiques, d’expositions, etc. Serait-il possible de retrouver une trace concrète de la détermination des grévistes ? Détermination d’autant plus forte qu’elle impliquait autre chose qu’une participation aux manifestations et grèves. Thomas C. a par exemple évoqué des actions de sabotage multiples durant la grève de 1960-1961. Détermination d’autant plus forte que nombre de militants de l’époque se battaient pour l’abolition de la "Loi unique" mais aussi et surtout pour une société nouvelle, sans classes sociales. Jusqu’à quel degré de violence le peuple en est-il arrivé pour tenter de faire valoir son droit ?
Nous avons donc fait quelques recherches non exhaustives
sur la question, dans le but d’éclairer un peu le sujet des actions violentes durant la grève de 1960-1961.
Notons au passage, qu’il ne s’agit pas d’évoquer la répression politique et économique, policière et militaire, qui fit au total quatre morts et nombre de blessés [1].
Des quelques ouvrages consultés, peu reviennent précisément sur la violence révolutionnaire. Synthèses historiques, elles s’attardent aux causes et conséquences, aux débats politiques et syndicaux mais pas réellement sur les moyens d’actions. Ainsi, le livre de référence de Jean Neuville et Jacques Yerna [2] consacre bien un chapitre à la stratégie de grève et aux violences [3] pour finalement très peu en dire. Les auteurs expliquent bien que la violence fait partie intégrante de la contestation sociale mais ne se penchent que sur la répression policière lors du "saccage" de la gare des Guillemins, à Liège [4] et sur les déclarations d’abandon de l’outil [5]. Sur la volonté de faire de la grève une grève générale où plus rien ne bouge et où tout est sous contrôle syndical et/ou populaire, le livre ne nous apprend rien. En revanche, l’ouvrage analytique de Valmy Féaux [6] donne un compte-rendu, jour après jour, des événements essentiels de la grève de 1960-1961. Ca et là, on trouve mention d’actes de sabotage : des pylônes sont dynamités, des voies de chemin de fer démontées, des passages à niveaux bloqués, des barricades dressées.
C’est finalement grâce aux colloques et aux témoignages que nous trouvons le plus d’informations. Cinquante ans plus tard, nombre de participants militants sont encore en vie. Les témoignages doivent eux aussi être fortement nuancés. Peu de militants se vantent d’actions directes. S’ils sont enthousiastes à l’idée des milliers d’actions de sabotages, ils sont néanmoins moins diserts dès lors que l’on s’informe sur leur vécu personnel. Nous avons ainsi assisté à un colloque organisé par la fondation Lesoil [7] début décembre.
Francine Dekoninck, intervenante au colloque, témoigne de la situation à Bruxelles, où la grève n’était pas totale. A l’époque, elle était jeune infirmière. Nous lui avons demandé ce qu’elle savait des actions visant à interrompre l’activité économique.
A Bruxelles, les évènements étaient strictement spontanés. Dans un même esprit, Emile Daniels, évoque brièvement la situation à Anvers. Il venait de débuter comme employé dans les tramways. Anvers fut un des bastions de la grève, les dockers et les agents des services publics anversois démarrant très tôt la lutte. Néanmoins, il nous apprend que les actions entreprises allaient un plus loin que le bris de vitres des bus et tramways en circulation et que des syndicalistes de tous les secteurs y avaient pris part. Y compris des militants de la Centrale Générale FGTB [8], dont la hiérarchie défendait une position plus en retrait [9].
(en néerlandais)
Gilbert Leclercq travaillait comme ouvrier maçon dans la région du Centre, où la ville de La Louvière était complètement bloquée. Il fut organisateur d’un comité de grève dans sa commune (Leval, près de Binche) et nous narre comment la grève fut étendue à Binche.
Dans la deuxième partie de l’interview, il décrit le blocage de certains passages à niveaux.
Mais c’est l’intervention de Mathieu Desclin, à l’époque actif au sein de la Jeune Garde Socialiste [10] qui nous éclaire le mieux sur une coordination des actions. A tout le moins à Bruxelles. Contrairement à ce qu’en a dit Francine Dekoninck, il y avait bel et bien, à Bruxelles, des actions délibérées, concertées et organisées pour rendre la grève totale. Ecoutons son intervention lors du colloque du 04 décembre.
(quand il dit "notre rôle" , il s’agit clairement de la JGS, mentionnée plus avant dans son intervention).
Enfin dans un autre extrait, Mathieu Desclin aborde la question des dynamitages.
Un documentaire de la RTBF, diffusé le 14 décembre dans l’émission Ce jour-là [11], évoque également des sabotages. Il est a priori curieux de retrouver cette information dans un documentaire généraliste mais le recours aux témoins, le fait de vouloir rendre l’évènement "vivant", lui donner sa mesure émotionnelle, peut expliquer que nous en trouvions des traces. Ainsi, Jacques Lemaître, médecin et syndicaliste, parle-t-il de la tentative de sabotage d’un pont enjambant le canal [12]. Il mentionne aussi une anecdote, lors de l’arrestation d’agents communaux en train de construire une barricade : il s’avère que c’était le bourgmestre (socialiste) qui leur en avait donné la consigne [13].
Bris de vitres, jets de pavés, interruptions de l’activité économique, sabotages et dynamitages. Tous ces faits ponctuels n’ont que très peu d’importance historique. Mais mis bout à bout, accumulés, ils sont le signe de la volonté populaire de résister et de vaincre. Au total, il y eut, selon une brochure de la Quatrième Internationale rééditée tout récemment, 3750 actes de sabotage [14].
Si des pavés trouvés sur un chantier jouxtant le cortège, sont lancés par un individu ou plusieurs agissant spontanément, dans le feu de l’action est anodin, il n’en va déjà plus de même lorsque des travailleurs empêchent les "jaunes" de rejoindre leur poste de travail. Ou lorsque des militants se réunissent, la nuit, pour empêcher les trams de circuler. Ou quand ils sont en contact avec des ouvriers mineurs pour se fournir de la dynamite et l’utilisent pour détruire un pylône électrique.
Ces actions demandent un courage certain, de la préparation et de l’organisation. Chacun est plus ou moins conscient des risques élevés, notamment au niveau pénal. L’ampleur des ces actes est une manière de mieux percevoir la force du mouvement populaire, autrement que par les déclarations triomphalistes officielles ou la comptabilité des manifestants ou des grévistes. Pour Jean Louvet, à qui l’on a posé la question de l’utilité des sabotages, il répond sans hésiter "oui, oui, c’était un avertissement" [15].
Pourtant, peu d’ouvrages généraux s’y attardent, tandis que nombre d’institutions n’en font pas mention. Politiquement, les partis trotskystes se montrent les plus attentifs aux actions dures. 1960 représente pour eux un moment très fort, période où la Jeune Garde Socialiste était influente, à la pointe du mouvement et tentait d’orienter le conflit, y compris par des actes de sabotage assumés.
Plus généralement, l’absence d’évocation de la grève de 1960-1961, au-delà-même des actions de sabotage, interpelle. Partis socialiste et communiste évoquent très peu l’événement alors qu’il fait partie de leur histoire, sans doute bien dérangeante si l’on analyse leur attitude pendant et après la grève. Pire, le PS n’y voit qu’un angle communautaire et renie la lutte des classes, y compris celle de ses mandataires de l’époque. On notera néanmoins que l’asbl Présence et Action Culturelle, rattachée au PS, a fait un bel effort de mémoire.
Syndicalement, la CSC est sans surprise aux abonnés absents. Quant à la FGTB, elle n’a sans doute pas encore oublié que c’est la base, les travailleurs, qui amorça le mouvement et partit en grève, sans attendre le signal de l’appareil syndical. Il est vrai qu’imaginer une révolte émanant du peuple, celui-ci promettant de faire payer, au propre et figuré, la bourgeoisie qui l’exploite, cela effraye [16]. On préfère donc bien souvent l’ignorer dans l’espoir que le souvenir cède peu à peu la place à l’oubli.
Gérard Craan
La Loi unique et la grève de ’60-’61
En juin 1960, le Congo, colonie belge, prend son indépendance. Véritable réservoir de matière première exploitée par une main d’oeuvre à bas prix, la libération du Congo amène le gouvernement belge à compenser cette perte économique [17]. Catholiques et libéraux qui forment la majorité planchent alors sur un programme d’austérité : la Loi unique. rapidement rebaptisées loi inique ou loi de malheur, celle-ci prévoit différentes mesures. Ces dispositions frappent plusieurs catégories de travailleurs. Les chômeurs contre lesquels est prévu un contrôle très dur ; les fonctionnaires, dont l’âge de départ à la pension est reculé ; les fonctionnaires des communes dont le traitement est sérieusement raboté, etc.
Sont également planifiés le contrôle de la fraude à l’assurance maladie-invalidité et une augmentation des impôts, surtout les impôts indirects.
Les oppositions à la Loi unique sont nombreuses et émanent spécialement de l’Action commune, qui regroupe le pilier socialiste : parti, mutualité et syndicat. Une "Opération Vérité" est lancée peu après l’été. Elle consiste à dénoncer dans tout le pays les conséquences sociales du projet de Loi unique.
En parallèle, la FGTB menait depuis plusieurs années un combat pour la nationalisation d’une série de secteurs stratégiques (charbonnages, nucléaire) tandis qu’elle dénonçait le pouvoir des holdings (telle la Société Générale de Belgique) et des banques.
En décembre, la Loi Unique commence son chemin au Parlement et est débattue. La hiérarchie de la FGTB est profondément divisée entre aile droit et gauche quant aux actions à mener : grève générale dès le 1er janvier 1961 ou journée d’action (manifestations) à la même date ? La droite l’emportera d’une courte tête. Mais les travailleurs n’attendent pas et débordent leurs instructions syndicales et leurs responsables.
Le 19 décembre, des métallos liégeois (Cockeril-Ougrée), les travailleurs des ACEC de Charleroi, les dockers anversois [18], suivis juste après par tous les agents communaux de la ville, se mettent spontanément en grève et entendent faire passer un mot d’ordre de grève générale à leurs camarades. Des travailleurs affiliés à la CSC participeront au mouvement, bien que leur organisation n’appelle qu’à la lutte parlementaire via amendements et demandera dès le 21 décembre la reprise du travail. Le mouvements s’étend partout en Belgique. La FGTB n’appellera jamais à la grève générale mais certaines de ses centrales professionnelles et certaines de ses régionales [19] le feront.
Durant 5 semaines, une partie du Hainaut, la région liégeoise seront en grève totale : transports inexistants, magasins de première nécessité ouverts quelques heures uniquement pour permettre l’achat de nourriture, usines à l’arrêt, ordures et barricades sur les rues, contrôle syndical des activités, sabotages pour éviter que les "jaunes" [20] ne puissent entraver la grève. La grève sera également très forte et générale à Anvers et Gand, les deux villes flamandes les plus industrialisées. Le reste de la Belgique sera aussi en grève générale ou partielle, moins en Flandre qu’en Wallonie, Bruxelles se situant entre les deux [21].
Mais après cinq semaines de lutte acharnée, les travailleurs doivent renoncer et la Loi unique est finalement votée. Leurs rêves de transformation radicale de la société sont également remis à plus tard.
La grève de 1960-1961 est généralement vue comme une rupture communautaire. Elle a de particulier qu’elle a fait émerger le mouvement wallon avec la création du Mouvement Populaire Wallon, réaction du syndicaliste liégeois André Renard qui n’a pas été suivi majoritairement dans sa proposition de grève générale. Et, en effet, au-delà de l’opposition à la Loi unique, la FGTB prônait un programme de réformes de structures, visant à rénover l’appareil économique wallon, vieillissant. A la fin de la grève apparaissent des tracts demandant le fédéralisme. Pour autant, on ne pouvait pas dire qu’il y avait à l’époque une "conscience wallonne" construite, même si la Question Royale, y a oeuvré dix ans auparavant. Jean Louvet indique dans le documentaire diffusé par Ce jour-là qu’il y avait au contraire une grande rivalité entre travailleurs carolorégiens et liégeois, que ni les uns ni les autres ne se sentaient wallons. Par ailleurs, les ampleurs différentes qu’a connue la grève d’une région à l’autre sont dues à d’autres aspects que le communautaire stricto sensu : l’industrialisation de ces zones, le contexte économique de certains secteurs implantés géographiquement dans des zones bien déterminées [22], la force de la CSC (ultra dominante en Flandre occidentale et dans le Limbourg, forte dans le Luxembourg), l’influence des communistes dans les entreprises, etc.
Une autre conséquence de la grève de 1960-1961 est la droitisation du PSB. Des élections anticipées sont organisées au printemps ’61. Elles consacrent la percée du PSB et du PC. Les socialistes montent au pouvoir avec les catholiques et permettent la mise en application de la loi unique, amendée sur quelques aspects [23]. En 1963, ils s’accorderont aussi sur les lois sur le maintien de l’ordre, qui limitent durement le droit de grève, que l’on ne veut plus voir utilisé aussi durement qu’en 1960-1961.
En 1964, un congrès du PSB supprimera le droit de tendance et exclura un ensemble de militants de gauche et du Mouvement Populaire Wallon, qui se retrouveront plus tard dans les partis de gauche radicale ou dans les mouvements "nationalistes de gauche".
GC
Ouvrages généraux
NEUVILLE, Jean, YERNA Jacques, Le Choc de l’hiver ’60-’61, Les grèves contre la loi unique, De Boeck (coll. Pol-His), 1960.
Aucune mention ou presque des sabotages
FEAUX, Valmy, Cinq semaines de lutte sociale. La grève de l’hiver 1960-1961, in Cahiers du Centre national de Sociologie du travail, Editions de l’institut de Sociologie de l’ULB, Bruxelles, 1963.
En plus de nous situer sur le contexte global et les enjeux de la grève, l’auteur fournit une cartographie très pertinente des grèves de même qu’une forme de compte-rendu analytique, jour après jour, de la grève. Les sabotages et actions violentes sont fréquemment mentionnés mais pas toujours avec précision. C’est probablement l’ouvrage le plus complet sur la question. Il est généralement disponible dans chaque bibliothèque universitaire.
Autres ouvrages
DEBUNNE, Georges, J’ai eu mon mot à dire. Mémoires, Labor, Bruxelles, 1988
N’évoque pas les sabotages mais la répression policière et les interdictions de grève.
Articles et brochures scientifiques
L’Année Sociale, ss dir Guy Spitaels. Pour les années 1960 et 1961. Ce périodique réputé, à parution annuelle en était à ses débuts. Il n’évoque que très formellement la grève de 1960-1961.
Courrier hebdomadaire du CRISP :
* "Les grèves contre la loi unique", n°91. Nous mentionnerons avec déplaisir que des étudiants se complaisent encore à arracher les pages des certains ouvrages. En attente, donc.
* "La grève générale en Belgique (décembre 1960-janvier 1961)", n°113. Rien de signifiant.
COLLECTIF, Cahiers marxistes. Petites fleurs rouges de la grande grève. Contributions à l’histoire du PCB 1960-1965 ss dir GOTOVITCH José, n°222, Bruxelles, juin-juillet 2002.
Le Parti Communiste de Belgique n’a pas joué un rôle politique majeur dans la grève. Il s’est contenté de soutenir le mot d’ordre de retrait de la loi unique. Il reste à étudier la manière dont ont participé ses militants, plus présents dans les entreprises que les résultats électoraux du PC ne le laissent penser.
La Revue Nouvelle, Hiver 60 : un trou de mémoire, n°11, novembre 2010. Evocations, sans plus. Souvent inégales.
Divers articles de la Revue Toudi (issue du renardisme et du mouvement wallon) dont :
* EDITO : Nombreuses, vivantes commémorations d’Hiver 60
* Grève de 60-61 et violences
gouvernementales
* Grèves générales en Wallonie ;
* La grève générale de l’hiver 1960-1961.
Articles et brochures politiques
La Gauche, n°50, novembre-décembre 2010. Publication de la LCR
Formation Léon Lesoil, La grève belge de 1960-1961. Force et faiblesse d’un grand mouvement, édition originale février 1961, réédition décembre 2010.
Présentation du livre de Gustave Dache : La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 1960/61 - Témoignage ouvrier sur la grève du siècle, sur le site web du Parti Socialiste de Lutte. Et, plus largement leur dossier sur la grève de ’60-’61.
Articles et brochures généralistes
ALALUF, Mateo, "La dernière grève d’une classe disparue" disponible ici sur le site web de la revue Politique.
LAMENSCH, Michelle, "Hiver 60 : la grande grève contre la "loi unique" a 50 ans", in Le Soir, 2 décembre 2010.
Les sabotages sont évoqués de manière générale, Xavier Mabille directeur du CRISP, évoque des caches d’armes utilisées par des anciens résistants.
LEDENT, Charles, "Au plus fort des grèves de l’hiver 60" in La Meuse, 6 janvier 2011. Sur le saccage de la gare des Guillemins, le 6 janvier 1961
PIRET, Paul, "Une mémoire défaillante ou par fragments"in La Libre Belgique, 17 décembre 2010.
SCAVUZZO, Antonio "Que reste-t-il des grèves de 1960 à Charleroi" in La Nouvelle Gazette, 20 décembre 2010.
Colloques et évocations
Journée d’évocation de la grève de 60-61, Bruxelles, 4 décembre 2010. Colloque organisé par la Fondation Léon Lesoil (apparentée à la LCR). Un bref compte-rendu est disponible ici, une vidéo via ce lien.
La mémoire de la grande grève de l’hiver 1960-1961 en Belgique. Colloque tenu a Liège du 9 au 11 décembre 2010. Nous n’avons pu y assister mais disposons des abstracts des interventions et attendons la publication des actes.
La Grève générale pour transformer la société, Bruxelles 11-12 février 2011. En attente.
Documentaires et témoignages audiovisuels
Des acteurs de la grève de ’60 ont fourni leur témoignage (disponible en audio) sur le site de la plate-forme Mémoire orale, remarquable démarche historique de compilation de sources orales. Elles sont écoutables ici.
Expositions
La grève de ’60-61, exposition organisée par la FGTB. Petite exposition, informations lacunaires et parfois carrément occultées. La brochure de l’exposition est disponible via ce lien
La grève de ’60, 50 ans plus tard, toujours d’actualité. Exposition organisées par la FGTB Liège Huy Waremme. Encore à visiter. Infos sur leur site web
GC